Q. Être vacher, c’est… aimer les vaches ?
R. C’est la première condition, bien sûr ! Il faut être à l’aise avec les bêtes. C’est un métier exigeant, car les journées sont longues et le rythme est soutenu. Il faut connaître parfaitement le troupeau, mais il faut aussi rester ouvert sur l’extérieur pour pouvoir progresser, apprendre et se former, sur les aliments ou sur le contrôle laitier par exemple. C’est important de pouvoir en discuter avec des professionnels, échanger des informations et s’améliorer.
Q. Un métier pas tout à fait comme les autres ?
R. Il faut être passionné ! En ce qui me concerne, j’aime profondément le contact avec les animaux, j’ai appris à traire à 11 ans. Je considère le troupeau [de mon patron] comme le mien et j’en suis fier. Mon projet serait de me lancer dans le concours Prim’Holstein [la race des vaches du troupeau], juste pour le plaisir, par passion, car mon responsable n’est pas très chaud. Par fierté aussi, pour montrer le troupeau, présenter la race et ses qualités laitières, faire valoir mon métier.
Q. Et demain ?
R. J’ai trouvé ma voie. Avec six ans d’expérience et grâce à mon employeur qui m’a impliqué dans les projets et les bilans, je peux espérer m’installer bientôt. C’est pour moi un véritable défi !
Témoignage d’un vacher
