Changer les codes et placer l’élève en porteur de projet
Pour aider les collèges à sensibiliser les élèves sur l’importance de manger le matin, le Collectif du petit-déjeuner a conçu une opération de sensibilisation atypique, à destination des 11-15 ans : la mission « Sauver le petit-déjeuner ».
Atypique, car elle place les 6e en porteurs du projet. Pourquoi eux ? Parce que leur quotidien est souvent chamboulé à l’entrée au collège (nouveaux horaires, trajets, disciplines…), mais aussi parce qu’ils doivent trouver leurs repères et leur place dans le nouvel établissement.
Atypique également, car elle fait écho à l’univers policier, la notion attrayante de « mission » et fait des élèves des héros du petit-déjeuner : de quoi s’approprier plus facilement un projet qui concerne leur quotidien.
Une action fédératrice, qui mobilise tous les acteurs du collège
Le principe ? Chaque classe de 6e doit découvrir les causes de la désaffection du petit-déjeuner par les ados et proposer sa solution pour y remédier.
Pour ce faire, les élèves vont prendre la parole, poser des questions et aller chercher eux-mêmes des réponses auprès des enseignants (maths, histoire, SVT…), mais surtout des infirmiers(ères) scolaires, documentalistes…
Cette investigation transversale est menée de façon collective : chaque indice découvert par un groupe est confié à un autre qui poursuit la mission. Petit à petit, l’ensemble de la classe s’implique, de façon solidaire.
Une mécanique bien huilée, car elle intègre en amont les besoins des enseignants.
Une opération clé en main, facile à mettre en place
Sous la forme de fiches synthétiques, le Collectif délivre aux établissements, les outils pédagogiques pour chaque étape :
- présentation du projet lors d’une réunion auprès des élèves
- organisation des groupes de travail
- déroulé de l’enquête en 5 étapes et communication de son avancée
- indices de départ, mots de passe à trouver
- fiches ressources pour les personnes interrogées : apports nutritionnels, statistiques, habitudes de consommation, histoire….
La reconnaissance par la mise en oeuvre d’une solution proposée par les élèves
Au final, les informations recueillies sont analysées en classe entière, questionnées, complétées, voire confrontées à des statistiques nationales. Ce travail débouche sur des propositions concrètes que chaque classe de 6e présente au chef d’établissement qui s’engage à en expérimenter une dans l’année. Une reconnaissance du travail accompli qui se prolonge, pour les meilleures, d’une récompense lors des Trophées du Petit-Déjeuner.
Cette démarche d’investigation sert l’apprentissage des élèves, nourrit leur reconnaissance dans le collège et a aussi un effet positif sur le climat scolaire. Tout le monde s’y retrouve, comme l’illustrent les témoignages suivants :
Le témoignage de Madame HAREL Principale :
Les retours de Hugo, Julie et leurs amis :
Cette collaboration originale, aux nombreuses retombées, fait pleinement écho à l’engagement du CNIEL auprès des académies : un partenariat de plus de vingt ans avec les rectorats.