En 1998, le Rectorat de l’académie de Bordeaux et l’Interprofession laitière signaient la première convention de partenariat : le début d’une collaboration pluridisciplinaire basée sur l’écoute des besoins des personnels de l’Éducation.
Aujourd’hui déclinés dans 25 académies, ces partenariats ont fait du lait et des produits laitiers, des supports de connaissances qui peuvent être étudiés par le prisme de l’histoire, de la géographie, des mathématiques, du français, des sciences et technologiques ou bien encore de l’hôtellerie, etc … Et ce, en classe comme à la ferme ou dans l’entreprise ! Rétrospective.
Une collaboration basée sur l’écoute des équipes éducatives
Le partenariat tissé entre l’Interprofession laitière et les académies s’est très tôt construit sur l’idée de la collaboration. Le CNIEL s’est positionné à l’écoute des attentes des personnels éducatifs pour concevoir des ressources documentaires en phase avec leurs besoins et ceux des élèves, tout en étant conformes aux programmes et méthodes d’apprentissage.
C’est ainsi que les premiers partenariats académiques ont d’abord bénéficié à l’enseignement technique et professionnel hôtelier. Le CNIEL a mis à disposition des professionnels de l’éducation son expertise sur une meilleure connaissance du lait et des produits laitiers. Ces connaissances spécifiques ont ensuite été élargies et adaptées pour répondre aux attentes de l’enseignement professionnel, puis du premier degré et enfin, à partir de 2015, de l’enseignement agricole.
Une approche multifacette de l’univers des élèves
Toutefois, le champ des interventions scolaires menées depuis plus de 25 ans, déborde largement le cadre de la salle de classe.
Le CNIEL considère bien sûr le jeune scolarisé comme un élève, mais aussi comme un convive (au restaurant scolaire par exemple), un sportif (avec des actions autour de l’alimentation et des activités physiques), un visiteur (lors d’expositions, de salons, de visites de fermes…), un futur professionnel des métiers de la table (au lycée hôtelier), un être en éveil sensoriel (à travers des actions autour du goût) et enfin, un futur consommateur s’interrogeant sous la pression de l’environnement sur la qualité et la valeur nutritionnelle de ce qu’il mange.
Les 3 piliers des partenariats académiques
Chaque partenariat se traduit par la signature d’un accord-cadre d’une durée de 5 ans qui prévoit la mise en place de projets dans chaque académie. Un comité de pilotage — composé de professionnels du rectorat concerné et du CNIEL — se réunit une fois par an et permet de faire remonter les besoins.
Le CNIEL y répond alors en proposant 3 types d’actions :
- l’information des personnels : des supports (plaquettes, expositions, cahiers d’activités, mallettes de jeux, etc.) conçus par des experts du CNIEL, des inspecteurs, des conseillers pédagogiques, des enseignants… vont permettre de donner aux élèves des informations précises et actualisées sur les produits laitiers. Ils invitent aussi à diversifier les sujets étudiés en classe.
- la formation des équipes pédagogiques : ce peut être de la formation initiale et continue en collaboration étroite avec les corps d’inspection (l’éducation à la santé, les sciences à l’école, l’alimentation et l’activité physique, les métiers du lait, l’analyse sensorielle…), mais aussi des visites d’entreprises pour découvrir de nouvelles technologies et métiers relatifs à la production et transformation du lait (hygiène, sécurité, R&D, etc.) ou s’initier à de nouvelles approches pédagogiques (expériences en classe, rencontres, etc…) ;
- Les animations vers les élèves : expositions, conférences, concours pédagogiques, visites de fermes, tournées de conseillers culinaires et fromagers sont autant d’occasions pour les enseignants d’ouvrir leur programme et de bénéficier d’outils pour travailler en amont et en aval de ces rencontres.
20 ans de collaboration avec les académies : le secret ?
Pour conserver la confiance du corps enseignant, le CNIEL s’est toujours attaché à centrer ses actions sur les produits laitiers — sans jamais citer une seule marque — et en replaçant toujours l’aliment dans un contexte plus général. C’est ainsi que le CNIEL a ouvert ses contenus à d’autres aliments, sujets, métiers et interlocuteurs pour multiplier les occasions d’apprentissages (intervention de Meilleurs Ouvriers de France, collaboration avec l’institut Paul Bocuse, des experts en nutrition, en pâtisserie, etc…).
Autre atout : la capacité du CNIEL à proposer des outils adaptés aux élèves. Les vidéos “starters” qui permettent de lancer les discussions en classe, les expositions interactives, les parcours numériques sont déjà dans la médiathèque. Le CNIEL réfléchit déjà à des applications mobiles ou des visites de start up des produits laitiers. En somme, inscrire le lait dans son temps.
Envie de découvrir un exemple d’animation scolaire ? Découvrez la visite à la ferme des Peupliers par le groupe Sciences du département de l’Eure.