En quelques lignes
Le vacher remplaçant ou la vachère remplaçante apporte un complément de main-d’œuvre à l’éleveur lors des périodes de forte activité, et intervient sur plusieurs élevages.
A l’instar du vacher, le vacher remplaçant ou la vachère remplaçante s’occupe du troupeau, de la traite et de l’entretien de l’étable. Jonglant entre plusieurs élevages, il doit faire preuve d’autonomie et avoir un bon sens de l’organisation pour s’adapter au rythme décalé de ce métier accessible avec un bac pro.
Idée de métier : devenir vacher remplaçant sur plusieurs exploitations laitières
Le vacher remplaçant ne travaille pas au sein de la ferme, mais est salarié des Groupements d’employeurs. À cet effet, il partage son temps entre plusieurs exploitations. Sa mission est de prêter main-forte aux éleveurs pour veiller à la bonne santé du troupeau, assurer la traite, etc…
Imposant de passer d’un élevage à un autre, ce métier exige de savoir s’adapter aux particularités de chaque exploitation. Le vacher doit aussi être disponible pour se plier aux horaires décalés et aux nombreux déplacements. Liberté d’action et grande variété d’expériences, voilà ce qu’il gagne en retour.
Vacher ou vachère remplaçante : gestion de planning et autonomie
Intérimaire, la vachère remplaçante ou le vacher remplaçant se déplace dans un élevage en cas d’arrêt maladie ou de formation du vacher permanent.
Ce qui implique qu’elle ou il travaille à la carte et doit savoir organiser son planning tout en étant autonome. Ces professionnels peuvent être affectés au sein d’une exploitation pour une semaine ou pour plusieurs mois selon les circonstances.
Afin de choisir les exploitations, ils prennent en compte les horaires et les périodes de congé, mais sans dépasser les 2 000 heures par an.
Rejoindre les vachers par intérim : la capacité d’adaptation avant tout
Il n’y a pas deux exploitations identiques. Chaque éleveur établit ses propres méthodes et techniques. À cet effet, les vachers de remplacement doivent avoir une excellente capacité d’adaptation, de réactivité.
Au début, l’éleveur les informe sur les règles de fonctionnement de leur élevage. Ils doivent tout enregistrer, tout comprendre pour rapidement prendre le relais. Ils font ainsi face à une multitude de situations nouvelles qui sont pour eux autant d’occasions de progresser.
Les vachers remplaçants sont donc polyvalents. Avec le temps et l’expérience, ils peuvent se spécialiser davantage dans leur branche et passer agents d’élevage bovin ou technicien d’élevage (formation complémentaire requise).
Le vacher remplaçant assure un travail par intérim pendant une courte ou longue période. Ses missions sont les mêmes qu’un vacher permanent : surveiller le troupeau, traire les vaches et nettoyer la stabulation. Une grande autonomie et une bonne capacité d’adaptation sont requises dans ce métier entre plusieurs exploitations. Un bac pro assorti à une formation laitière est nécessaire pour occuper ce poste.
Formation :
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Témoignage
Témoignage d’un vacher remplaçant
Lieu : Nord de la France
Q. Édouard, comment organisez-vous votre travail de vacher remplaçant ?
R. J’ai un employeur principal pendant trois ou quatre jours par semaine. J’y suis très attaché et il me laisse faire de longs remplacements ailleurs plusieurs jours d’affilée. Il m’arrive aussi de travailler le soir et le week-end. Mais je n’ai pas le droit de dépasser mon quota d’heures : je suis donc parfois obligé de refuser des clients.
Q. Une qualité essentielle pour faire ce métier ?
R. Il faut être motivé. On travaille souvent lorsque les autres s’arrêtent, c’est-à-dire les dimanches, les week-ends, pendant les vacances scolaires et les fêtes. Il faut bien gérer ses horaires pour ne pas être trop fatigué.
Q. Changer souvent d’employeur, ce n’est pas trop difficile ?
R. Il faut bien s’entendre avec l’éleveur, établir une relation de confiance tout en respectant les différences et rester discret. Notre position nous amène en effet à être au courant du fonctionnement de plusieurs fermes. Il faut savoir le garder pour soi et s’adapter à chaque exploitation.