Q. Les relations avec les producteurs sont au centre de votre métier ?
R. En effet. Je suis un interlocuteur essentiel pour les producteurs, aussi bien pour résoudre leurs problèmes techniques que pour écouter leurs doléances. Il faut informer et guider, mais il ne suffit pas d’être un bon technicien. Il faut pouvoir les conseiller tout en étant diplomate, se souvenir des fédérations [syndicats professionnels] auxquelles ils appartiennent, gérer les particularités de chacun.
Q. Vous êtes un ambassadeur de l’entreprise ?
R. En quelque sorte. Les besoins des entreprises laitières ont évolué et nous devons répondre à des objectifs précis. La politique qualité, en particulier, est de plus en plus exigeante. Et c’est une évolution qui n’est pas toujours simple à transmettre dans l’exploitation.
Q. Les difficultés du poste ?
R. Nous sommes souvent considérés comme responsables des difficultés du producteur, bien que ce ne soit pas nous qui fixions toutes les règles du jeu !