Q. Responsable environnement, c’est un travail de bureau ?
R. Pas vraiment ! Au quotidien, je n’y passe que peu de temps. Mon rôle, c’est de servir d’interface entre la production et la direction, je ne dois pas rester cloîtré dans mon bureau. Il faut recevoir et donner. Donc, on est amené à bouger.
Q. Vous allez souvent sur les chaînes de production ?
R. Oui, il faut aller au contact des opérateurs, parce qu’une information a priori anodine peut se révéler très importante. Il faut être à l’écoute des gens. Pour régler des problèmes spécifiques, on peut créer des groupes de travail, réunissant opérateurs, responsables de production, maintenance… Cela permet une meilleure remontée des informations, et la mise en place d’actions efficaces.
Q. Un exemple ?
R. Nous venons de mettre en place un programme de suppression des systèmes de refroidissement ouverts, identifiés comme très consommateurs en eau. J’ai établi des devis pour la mise en place d’un nouveau système, et nous avons confié la réalisation du chantier à l’équipe des travaux neufs. Enfin, nous avons vérifié que les gains attendus étaient bien enregistrés.