Q. Quels sont les points forts du métier ?
R. C’est un métier de contact et de proximité : je rencontre tous les jours ou presque les producteurs. Il faut aimer le milieu agricole et l’échange avec le client. Je suis toujours bien accueilli. Je ne suis pas un simple chauffeur routier, le prélèvement [d’échantillons destinés à l’analyse du lait] valorise beaucoup le travail, c’est une opération sérieuse qui engage le producteur sur sa facturation.
Q. Des aléas ?
R. On conduit par tous les temps, même sous la neige [ce chauffeur travaille pour une laiterie installée dans les monts du Cantal] !. Il faut grimper dans la montagne avec des chaînes, être parfois arrêté par des congères. Mais j’arrive à passer même là où les voitures ne passent pas ! Je fais partie des seuls à passer partout comme le facteur et l’épicier.
Q. Les difficultés du poste ?
R. Il faut tenir les horaires, travailler parfois de 6 heures du soir à quatre heures du matin, y compris certains week-ends. Je travaille en deux-huit mais il m’arrive de faire jusqu’à 10 heures de travail !