Q. Quel est votre rôle dans l’entreprise ?
R. J’apporte à la direction générale une aide, un support à la décision. Le rôle des contrôleurs de gestion est stratégique, car nous sommes les seuls à fournir des informations chiffrées. Nous informons chaque mois la Direction générale avec un tableau de bord qui présente les analyses permettant la prise de décision, notamment en termes d’investissements.
Q. Il faut donc un solide esprit d’analyse pour être contrôleur de gestion?
R. Il faut avoir à la fois un esprit d’analyse et de synthèse. Si on livre à la direction générale une analyse de 30 pages, personne ne la lira ! Il faut donc synthétiser de façon simple et directe pour que cela soit exploitable par les directeurs.
Q. C’est une activité solitaire ?
R. Pas du tout ! Il y a une notion d’esprit d’équipe, car on partage les informations avec les autres chefs de groupe du contrôle et avec leurs collaborateurs. Chacun d’entre nous n’en détient qu’une partie. Nous devons collaborer pour parvenir à une approche globale. Nous sommes également en relation avec les opérationnels qu’il faut à la fois écouter… et convaincre !
Q. Cela représente un gros volume de travail ?
R. Oui, surtout en période de budget. Mais c’est stimulant, car on participe en avant-première à la stratégie de la société pour l’année suivante.
Q. Quelle évolution à partir de ce poste ?
R. Normalement, on évolue horizontalement vers les autres métiers de la direction financière (comptabilité, trésorerie, audit interne), ou bien on peut avoir une évolution verticale en montant dans la hiérarchie du contrôle de gestion avec de plus en plus de management. On peut aussi faire le même métier, mais à l’étranger, pour apporter notre compétence spécifique.