Q. Un « pilote du lait », c’est comme un pilote de course ?
R. Il y a au moins un point commun : nous devons être réactifs et faire preuve de sang-froid. Nous sommes souvent seul face aux décisions à prendre, et il faut savoir décider rapidement de la conduite à adopter. Même en buvant mon café, je réfléchis aux améliorations à mettre en place !
Q. Une particularité du secteur laitier ?
R. Le lait n’est pas une matière première comme une autre, c’est un produit vivant, hétérogène. Il doit subir une série de transformations [pasteurisation, dosage de la crème…] avant de pouvoir être utilisé par les différents ateliers de fabrication. Il faut donc l’adapter à la demande et s’organiser en permanence pour y répondre.
Q. Le plus du métier ?
R. Je m’organise comme je veux, c’est un poste qui permet beaucoup d’indépendance. En même temps, il y a beaucoup de contact technique et humain avec les autres ateliers, et avec les chauffeurs qui nous livrent le lait.