Q. Votre rôle ne se limite pas à la vente d’aliments pour bétail ?
R. Non, bien sûr ! Nous offrons avant tout un service qui repose sur nos compétences techniques et notre capacité de conseil. Il ne suffit pas d’offrir des prix compétitifs. Nous devons faire prendre les bonnes décisions à l’éleveur. Cela ne sert à rien de mettre du super dans une deux-chevaux ! Il faut s’adapter au cas par cas selon le troupeau et vérifier ses choix par un suivi régulier.
Q. Les subtilités du métier de technico-commercial en aliments ?
R. L’alimentation doit à la fois être appétante pour la vache et améliorer ses apports nutritionnels. Si elle mange plusieurs fois par jour des aliments bien équilibrés, elle aura plus de lait. Cela demande de prendre en compte un ensemble de petits critères et ça peut aller jusqu’à l’observation attentive de la bouse pour analyser la digestion !
Q. Vous êtes toujours sur le terrain ?
R. Je suis beaucoup sur la route. On va d’exploitations en exploitations, on rencontre des éleveurs passionnés qu’il faut convaincre. Mais j’ai mon portable et mon ordinateur dans la voiture et une base de données qui regroupe tous les produits avec leurs caractéristiques techniques, le tout relié à Internet. Lorsque j’envoie des échantillons à analyser [ par exemple l’ensilage d’un client ], je peux ainsi recevoir les résultats.