Q. Quelles sont les qualités requises pour être Automaticien industriel (H/F) ?
R. D’après mon expérience, il faut avant tout être rigoureux, bien organisé et faire preuve d’une bonne logique, notamment pour limiter les risques de « bug » techniques.
Ensuite, il faut savoir garder son calme lorsqu’on intervient en situation d’urgence comme lors d’un dépannage, par exemple, sur des machines qui sont en service. On peut être soumis à une certaine pression car il y a des process que l’on ne peut pas arrêter sous peine de perdre une partie de la production. Donc il faut savoir gérer le stress et analyser la situation calmement.
Il faut aussi savoir être autonome et faire preuve de polyvalence car on est amené à utiliser toutes sortes de matériels. Il faut enfin être à l’écoute des utilisateurs des process ou de la machine sur laquelle on doit intervenir.
Q. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaitent s’engager dans cette voie ?
R. Je suis un passionné et je pense qu’il faut l’être un peu en matière d’informatique et de technique pour s’engager dans ce métier. Il est nécessaire d’aimer la programmation et il faut apprécier le terrain autant que le bureau car on passe une bonne partie de son temps devant l’ordinateur.
Il ne faut pas non plus négliger l’apprentissage de l’anglais car on rencontre assez souvent des notices et des manuels qui ne sont pas traduits.
Q. Pouvez-vous évoquer un des aspects de votre métier que vous appréciez particulièrement ?
R. Ce que j’aime dans ce métier, c’est l’étape de la mise en service car c’est là que la programmation – qui est assez abstraite – devient concrète : lorsque l’on voit la machine s’animer. On teste, on corrige, on améliore… J’aime cet aspect où l’on visualise vraiment ce que l’on a fait.