Q. Vétérinaire spécialisé dans le laitier, un métier exigeant ?
R. En effet. Il faut avoir un esprit d’observation pour le diagnostic, mais aussi beaucoup d’endurance pour s’adapter aux horaires et gérer le stress. Il y a toujours des urgences qui déstructurent les journées. Sur le plan technique, la vache a un fonctionnement biologique très complexe, ce qui rend notre métier à la fois passionnant et spécifique.
Q. Quelles sont vos relations avec les éleveurs ?
R. Nous cherchons à établir une relation de confiance. Notre indépendance est un atout [la plupart des vétérinaires ruraux travaillent en libéral, et sont donc payés directement par l’éleveur]. Par ailleurs, les exploitants sont de plus en plus compétents. Ils ont souvent des connaissances techniques très pointues, ce qui implique pour nous de nouveaux modes de travail : notre rôle de conseiller d’élevage est appelé à se développer
Q. L’avenir de la profession de vétérinaire rural ?
R. Il faut apprendre à « faire savoir notre savoir-faire », à valoriser notre nouveau rôle dans un contexte technico-économique en pleine évolution. Nous ne sommes plus seulement des urgentistes, nous devons aussi apporter des conseils en alimentation, reproduction, zootechnie ou encore économie.
Témoignage d’un vétérinaire rural
