En quelques lignes
Expert(e) des technologies industrielles de pointe, la technicienne ou le technicien de maintenance a pour mission principale d'éviter les pannes et l'interruption de la production laitière.
Pour assurer une production en continu sur les lignes, le technicien de maintenance ou la technicienne utilise des technologies industrielles de pointe. Si une panne survient malgré tout, ce professionnel du lait sera le ou la plus à même de la réparer en urgence, afin de ne pas impacter la productivité de l’entreprise.
Le métier de technicien de maintenance dans une usine laitière : de la prévention avant tout
Dans une usine de transformation du lait, la matière lait circule sans interruption, dès sa livraison par les camions jusqu’au produit fini. Des machines automatisées et surveillées par des opérateurs assurent chaque étape de la production.
Si une machine tombe en panne, la chaîne de production sera alors stoppée. La mission de la technicienne ou du technicien de maintenance est d’empêcher que ce type de déconvenue survienne pour maintenir la productivité.
Quotidiennement, les techniciens de maintenance sont responsables de l’entretien des machines. Cette démarche préventive permet de détecter les éventuelles anomalies et de réduire les pannes.
Les réparations en urgence sur une chaîne de produits laitiers
Si une panne survient malgré tout, les techniciens de maintenance interviennent en urgence pour relancer la fabrication des produits laitiers au plus vite.
Ils commencent par établir un diagnostic pour déceler l’origine de la défaillance, puis réparent ou remplacent la pièce défectueuse. Ils continuent leur exploration afin de s’assurer que d’autres parties de la machine ne sont pas impactées et éviter un dysfonctionnement plus lourd.
Les compétences des techniciens de maintenance : une grande capacité d’adaptation
Au-delà des aspects techniques, ce professionnel est aussi garant du confort de travail des opérateurs et de leur sécurité.
Avec les incidents quotidiens, ce métier exige de l’adaptabilité. Dès qu’une panne ou une anomalie survient, il la consigne sur ordinateur, puis met en place les opérations nécessaires pour éviter qu’elle ne se reproduise.
En raison de l’évolution constante des équipements utilisés dans l’industrie laitière, le technicien de maintenance joue des rôles plus étendus chaque année. Outre la maîtrise des concepts d’automatisme, une connaissance poussée du langage mécanique, hydraulique et électrotechnique est de mise dans ce métier manuel.
Pour évoluer dans son métier, le technicien de maintenance industrielle doit se spécialiser. Il peut aussi passer technicien méthodes maintenance, chef d’équipe ou encore responsable maintenance. Autre option : s’orienter vers la production, le technico-commercial ou le contrôle qualité.
Des certifications et une formation professionnelle permettent d’accéder au métier de technicien de maintenance dans la filière du lait. Ce virtuose technique se charge de la prévention des pannes et s’occupe des réparations en urgence pour éviter que la chaîne de production de lait soit interrompue.
Formation :
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Témoignage
Témoignage d’un technicien de maintenance
Lieu : Nord de la France
Q. Un bon technicien de maintenance, c’est quelqu’un de polyvalent ?
R. Oui, il faut être capable d’intervenir sur tous types de matériels, sur les lignes modernes équipées de technologies de pointe comme sur les lignes plus anciennes. Il faut savoir mettre en route une nouvelle chaîne et anticiper tout de suite en listant par exemple le matériel de première urgence, selon le temps d’usure des pièces.
Q. Les spécificités du secteur laitier ?
R. Les lignes de fabrication des produits laitiers sont beaucoup plus agréables à réparer que celles de l’industrie lourde ! Elles sont petites et très variées. Par ailleurs, comme c’est un métier qui ne s’arrête jamais, lorsqu’on veut faire du préventif, on est obligé d’intervenir le week-end quand les lignes en fonctionnement sont moins nombreuses
Q. Une qualité clé pour devenir technicien de maintenance ?
R. La méthode. Nous devons être à la fois logiques et minutieux pour repérer comme pour traiter la panne. C’est une lourde responsabilité, car même si je suis rattaché à l’agent de maîtrise production, je suis très autonome. Par ailleurs, il ne faut pas non plus négliger le relationnel, car nous sommes en contact avec tous les services de l’usine.