En quelques lignes
Le technico-commercial ou la technico-commerciale dans le secteur de l’élevage vend des biens et services aux éleveurs, notamment de la paille ou du fourrage.
Spécialisé dans la vente d’aliments pour le bétail, le technico-commercial ou la technico-commerciale se déplace d’élevage en élevage pour prodiguer conseils sur l’alimentation et s’assurer que ses clients ne se retrouvent pas en rupture de stock.
Technico-commercial(e) en aliment du bétail : salarié(e) d’une coopérative ou d’un fabricant d’aliments
La plus grande partie de l’alimentation du troupeau laitier est produite sur l’exploitation, à savoir le foin, les céréales, les plantes fourragères, l’ensilage…
Pour nourrir correctement les vaches laitières, l’exploitant doit néanmoins se rationner en compléments alimentaires provenant de l’industrie d’aliments du bétail. Il s’agit notamment de vitamines et de minéraux pouvant être additionnés à l’alimentation des animaux.
Les formules comprennent principalement :
- des tourteaux,
- des céréales
- de la luzerne.
Ces concentrés de protéines et/ou d’énergie sont vendus sous forme de granulés ou de farines.
Il revient au technico-commercial ou la technico-commerciale de proposer les meilleurs aliments « de complément » aux éleveurs. Il ou elle tient un rôle de conseiller. Ces professionnels peuvent être salariés d’une coopérative ou d’un fabricant d’aliments pour bétail, et se doivent de connaître à la fois les besoins nutritionnels des bovins comme les propriétés de chaque aliment.
Les technico-commerciaux en alimentation animale : conseils techniques aux éleveurs
Prodiguer des conseils techniques fait partie des missions des technico-commerciaux en alimentation animale. Pour ce faire, une connaissance très pointue en matière d’alimentation des ruminants est primordiale. Ces professionnels doivent également connaître le système digestif des bétails et leurs besoins nutritionnels.
Leur rôle est de vérifier la qualité des fourrages disponibles. Les résultats des analyses du lait produit et de l’état général des vaches et des génisses lui servent d’indicateurs. Il ne faut pas oublier que l’alimentation du troupeau impacte leur croissance et leur future lactation.
Un métier à la ferme, aux contact des éleveurs et des animaux
En prenant en compte tous ces paramètres, les technico-commerciaux en alimentation animale sont en mesure de déterminer les besoins du troupeau en matière d’aliments de complément. Ils seront plus à même de conseiller l’exploitant sur les formules les plus adaptées, et ce, au meilleur rapport qualité/prix.
Leurs recommandations doivent être suivies de résultats probants, car elles influent sur la production de lait.
Après quelques années d’expérience, le technico–commercial en aliments du bétail peut faire évoluer sa carrière et se voir confier plus de responsabilités jusqu’à devenir, pourquoi pas, directeur commercial ou directeur de service.
Le technico-commercial en aliment du bétail est spécialiste en alimentation bovine. En étudiant les résultats des analyses du lait, il ou elle est en mesure de proposer des aliments de complément pour optimiser la qualité et la quantité de la production. Une formation en bac +2 spécialité alimentation animale est requise pour exercer ce métier de terrain.
Formation :
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Témoignage
Témoignage d’un technico-commercial aliment du bétail
Lieu : Nord de la France
Q. Votre rôle ne se limite pas à la vente d’aliments pour bétail ?
R. Non, bien sûr ! Nous offrons avant tout un service qui repose sur nos compétences techniques et notre capacité de conseil. Il ne suffit pas d’offrir des prix compétitifs. Nous devons faire prendre les bonnes décisions à l’éleveur. Cela ne sert à rien de mettre du super dans une deux-chevaux ! Il faut s’adapter au cas par cas selon le troupeau et vérifier ses choix par un suivi régulier.
Q. Les subtilités du métier de technico-commercial en aliments ?
R. L’alimentation doit à la fois être appétante pour la vache et améliorer ses apports nutritionnels. Si elle mange plusieurs fois par jour des aliments bien équilibrés, elle aura plus de lait. Cela demande de prendre en compte un ensemble de petits critères et ça peut aller jusqu’à l’observation attentive de la bouse pour analyser la digestion !
Q. Vous êtes toujours sur le terrain ?
R. Je suis beaucoup sur la route. On va d’exploitations en exploitations, on rencontre des éleveurs passionnés qu’il faut convaincre. Mais j’ai mon portable et mon ordinateur dans la voiture et une base de données qui regroupe tous les produits avec leurs caractéristiques techniques, le tout relié à Internet. Lorsque j’envoie des échantillons à analyser [ par exemple l’ensilage d’un client ], je peux ainsi recevoir les résultats.