En quelques lignes
Le chef ou la cheffe de secteur améliore l’implantation des yaourts, des beurres, des fromages ou autres produits laitiers de sa société, auprès des points de vente (grandes surfaces, boutiques, épiceries…) situés dans un secteur géographique déterminé.
Vous souhaitez travailler dans la filière du lait ? Si le commerce vous passionne, le métier de chef de secteur agroalimentaire est probablement celui qu’il vous faut. Que vous soyez lycéen, étudiant, professionnel ou en reconversion, découvrez à quoi ressemble le quotidien de ces commerciaux chargés des ventes sur un secteur géographique.
La mission des chefs de secteur : doper les ventes de la marque employeur
Dans l’industrie laitière, chaque ligne de production est liée aux actions d’un chef ou d’une cheffe de secteur. En plus d’être professionnel du linéaire, ce commercial est un homme ou une femme de terrain.
Son objectif ? Améliorer l’implantation des yaourts, des beurres, des fromages ou autres produits laitiers de sa société, auprès des points de vente (grandes surfaces, boutiques, épiceries…) situés dans un secteur géographique déterminé.
Au quotidien, le ou la cheffe de secteur assure un rôle de porte-parole de la marque. Ses missions l’amènent à rencontrer entre autres les chefs de rayon et les responsables magasin.
Voici un aperçu des tâches confiées au responsable de secteur :
- garantir le respect des accords nationaux conclus entre la marque et l’enseigne ;
- assurer le suivi et l’animation de ses produits en rayon ;
- augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise qui l’emploie.
Le chef de secteur agroalimentaire agit aussi en qualité de conseiller
Concrètement, ce professionnel de la vente se rend dans les magasins de son secteur attribué, pour s’assurer de la présence, de la bonne valorisation et de la bonne rotation de ses produits en rayon.
Ses missions à moyen terme consistent à conseiller les chefs de rayon et à fidéliser l’enseigne grâce aux accords régionaux ou aux offres promotionnelles que la marque va proposer.
Pour booster les ventes dans un milieu concurrentiel, il ou elle peut initier par exemple :
- une dégustation des produits proposés par la marque qu’il/elle représente ;
- offrir des bons de réduction
- lancer un jeu concours en magasin ou en ligne.
Les responsables de secteur, de fins négociateurs
Pour une meilleure visibilité de ses produits, le chef ou la cheffe de secteur doit négocier :
- leur emplacement avec les responsables magasins ;
- les animations commerciales.
Pour atteindre son objectif, le responsable de secteur doit :
- connaître le terrain et l’ouverture de nouveaux magasins ;
- anticiper les opportunités et marchés de niche ;
- planifier les actions promotionnelles en fonction des évènements saisonniers organisés par l’enseigne
- identifier les points de vente promoteurs ;
- présenter le calendrier de ses campagnes publicitaires.
Un contact régulier avec son réseau et un sens de l’écoute s’avèrent indispensables pour instaurer un véritable partenariat dans la durée.
Après quelques années d’expérience, le chef de secteur ou la cheffe peut prétendre à d’autres postes à responsabilité. En termes d’évolution de carrière, il ou elle peut envisager de devenir chef de vente régional, directeur commercial ou encore responsable de la stratégie marketing.
Les missions du chef de secteur impliquent de nombreux déplacements et requièrent de la disponibilité. Savoir négocier, conseiller et communiquer est indispensable pour exercer ce métier lié au commerce et à la vente. À noter qu’une formation bac+2/3 est requise pour devenir responsable de secteur.
Vidéo : https://youtu.be/PeJFv8rzm78
Témoignage
Témoignage d’un chef de secteur
Lieu : Région parisienne
Q. Comment s’organisent vos journées en qualité de chef de secteur ?
R. “Je commence dès l’ouverture du magasin par un relevé de prix en rayon sur mon ordinateur et vérifie la mise en place des fromages à la sortie des palettes. Je passe en général mes matinées entre plusieurs magasins et téléphone à ceux chez qui je ne passe pas. L’après-midi est plutôt consacré au relationnel et au montage des opérations commerciales. J’assure la partie administrative en fin de journée (suivi des visites, relevés des rayons, préparation du planning…).”
Q. Quel est le principe d’une opération commerciale ?
R. “D’un côté, l’enseigne s’engage à nous commander un certain volume, en contrepartie, notre marque rémunère l’animatrice en rayon, offre les produits dégustés et propose des bons de réduction immédiats.”
Q. Un exemple ?
R. “Une enseigne a récemment organisé une opération “fromage de pays”. J’ai sélectionné 20 magasins à qui j’ai présenté mon projet d’animation commerciale. Mais je n’étais pas la seule ! Toutes les marques ont les mêmes contraintes, ce qui rend la concurrence assez rude.”