En quelques lignes
L'inséminateur ou l'inséminatrice - aussi appelé technicien inséminateur / technicienne inséminatrice - est spécialisé(e) dans la reproduction des animaux, dont les vaches laitières.
En charge de la reproduction des animaux, l’inséminateur ou inséminatrice, également appelé technicien inséminateur / technicienne inséminatrice dépose lors d’une opération rapide et délicate, la semence dans l’utérus de la vache en s’assurant que toutes les conditions soient remplies pour une gestation.
Inséminateurs bovin : la reproduction animale assistée
Spécialiste de la reproduction animale assistée, l’inséminateur effectue des prélèvements de sang et de semence sur les cheptels afin de déterminer les meilleurs bovins reproducteurs.
Pour ce faire, il fait la tournée des fermes de son secteur et partage avec l’éleveur, un objectif d’amélioration à long terme du troupeau.
En quoi consiste le métier d’inséminateur de vaches ?
Ces techniciens travaillent pour le compte d’un centre d’insémination coopératif ou privé, agréé par le Ministère de l’Agriculture.
Ils sont responsables d’une zone déterminée et pratiquent toute l’année, notamment en hiver une période souvent dense en insémination artificielle.
Au contact de l’animal, ils réalisent une opération rapide, mais délicate qui consiste à introduire la semence du taureau dans l’utérus de la vache en s’aidant d’un outil appelé « pistolet ».
Calme, adresse et précision sont les qualités requises pour mener à bien chaque geste.
En amont de cette opération, l’éleveur ou le chef de l’exploitation laitière doit sélectionner le meilleur sperme congelé parmi plusieurs taureaux sélectionnés.
D’autres prestations ponctuelles pour les techniciens en insémination artificielle
Le taureau est choisi en fonction des caractéristiques de chaque vache, telles que:
- la robustesse,
- la production de lait,
- la forme de la mamelle et sa taille.
Le plan d’accouplement établi par l’éleveur peut également influer sur le choix de l’animal reproducteur.
Afin d’affiner sa décision, le technicien inséminateur renseigne les caractéristiques et les performances des descendants de chaque taureau-père sur son ordinateur. Il dispose à cet effet d’un catalogue informatisé facilement consultable.
Il faut se projeter au moins sur une génération d’avance lors du choix du taureau. L’amélioration génétique ne sera constatée que sur le veau ou la génisse de la vache inséminée.
S’il souhaite évoluer dans sa carrière, l’inséminateur peut suivre une formation complémentaire pour gagner en compétences, et ainsi se spécialiser et devenir ingénieur sélectionneur ou technicien supérieur. Les plus expérimentés ont aussi la possibilité de gérer un centre de reproduction.
Spécialiste de la reproduction artificielle des animaux d’élevage, le technicien inséminateur ou la technicienne inséminatrice effectue les inséminations sur les vaches laitières. Ils sélectionnent un taureau selon les caractéristiques recherchées par l’exploitant. La voie habituelle pour exercer ce métier avec les animaux est un BTSA productions animales.
Vidéo : https://youtu.be/BDMP02wTbIc
Formation :
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Témoignage
Témoignage d’un technicien inséminateur
Lieu : Nord de la France
Q. Quels sont les atouts nécessaires à un bon inséminateur?
R. Savoir conseiller, observer, et avoir le sens du contact. C’est un aspect essentiel pour les éleveurs avec lesquels nous finissons souvent par avoir des relations quasi familiales.
Q. Une particularité ?
R. On travaille par secteur. Chaque secteur représente environ 2500 inséminations « première ». C’est une responsabilité importante que chaque inséminateur endosse seul face à l’exploitant. Si l’insémination n’est pas fécondante la première fois, il faudra faire une seconde insémination aux chaleurs suivantes (c’est-à-dire 21 jours après). En l’absence de résultat, il faudra rechercher la cause : mauvaise détection des chaleurs par l’éleveur ? Insémination trop tardive ? Mauvais état de santé de la vache ?
Q. Les difficultés de la tâche ?
R. Bien que l’insémination s’effectue 365 jours par an, il y a une irrégularité du travail dans l’année. Je suis surchargé en hiver et sous-employé en été, car je suis tenu de m’adapter à la demande de l’éleveur.