En quelques lignes
Le technico-commercial spécialiste en matériel de traite commercialise auprès des éleveurs de son secteur géographique, les équipements nécessaires pour la traite des vaches laitières.
En fonction des besoins de l’élevage, le technico-commerciale en matériel de traite ou la technico-commierciale prend les commandes, établit des devis et met en place le matériel. Il ou elle est aussi responsable du service après-vente. Un métier de terrain, accessible à bac +2.
Idée de métier : technico-commercial en matériel de traite
Travaillant pour le compte d’un fabricant de matériels de traite, le technico-commercial (ou la technico-commerciale) est chargé d’une zone géographique bien déterminée. Il passe la majeure partie de son temps sur le terrain, au contact des producteurs de lait.
La traite se fait matin et soir, 365 jours par an. Le matériel constitue de ce fait un investissement important dont le coût peut dépasser les 100 000 euros. Trouver un équipement de qualité et fiable est primordial pour la qualité du lait et pour la sérénité de l’éleveur. Par ailleurs, le matériel de traite doit aussi garantir le confort des techniciens.
Il revient au technico-commercial de proposer aux éleveurs la marque et la référence de matériel de traite capable de répondre à leurs exigences.
Comment le ou la technico-commercial(e) définit l’équipement de traite adéquat
Le choix du matériel de traite ne se fait pas à la légère, car il va influer sur la production de lait annuelle. Divers critères doivent être considérés au moment de son achat :
- la main-d’œuvre disponible pour le faire fonctionner ;
- la structure de l’exploitation et ses possibilités d’évolution ;
- la maîtrise technique des agents de traite.
En fonction des réponses, le ou la technico-commerciale prend en compte les options adaptées pour chaque installation. Il peut s’agir de matériel tubulaire, d’alimentation programmée, de compteurs à lait, robots de traite automatisés…
Une fois le devis établi et la vente conclue, le technicien doit gérer les commandes, s’occuper de la livraison et vérifier l’installation sur le chantier. Il s’occupe également du service après-vente.
Commercial en matériel de traite : un métier de confiance
Un excellent relationnel fait partie des qualités requises pour exercer le métier de technico-commercial, et ce, quelle que soit la filière où il exerce. Une parfaite connaissance du milieu agricole est aussi requise afin d’établir une relation de confiance avec l’industrie laitière.
Les technico-commerciaux doivent être particulièrement disponibles et aimer se déplacer. De leur première visite jusqu’à la conclusion de la vente, ils peuvent être amenés à se rendre sur place plusieurs fois.
Au fil de ses années dans l’entreprise, le technico-commercial aura à endosser un nombre croissant de responsabilités. Pour les plus expérimentés, il est possible de prétendre au poste de directeur de service ou de directeur commercial.
Le technico-commercial propose aux éleveurs des machines de traite qui répondent à leurs besoins. Pour ce faire, il prend en compte la quantité de lait à produire chaque année, la structure de l’exploitation et la main-d’œuvre disponible. Exercer ce métier exige de suivre une formation agricole complétée par une formation commerciale.
Formation :
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Témoignage
Témoignage d’un technico-commercial en matériel de traite
Lieu : Ouest de la France
Q. Pour exercer ce métier, faut-il être issu du milieu agricole ?
R. Ce n’est pas une obligation… Mais c’est vrai qu’il faut très bien connaître l’élevage laitier. C’est une connaissance qui peut s’acquérir par des stages et des formations, après des études commerciales classiques. Les éleveurs aiment bien piéger les vendeurs ! Et ils sentent rapidement si vous êtes du milieu ou pas.
Q. L’éleveur a besoin de se sentir en confiance ?
R. C’est primordial. L’installation de traite est un poste fixe dans un bâtiment. C’est un gros investissement. On n’a pas le droit à l’erreur; on vend son gagne-pain à l’éleveur. Il doit sentir qu’on est sûr de ce qu’on lui propose.
Q. Technico-commercial en matériel de traite, un métier difficile ?
R. Il ne faut pas compter son temps. Mais on est libre de s’organiser comme on veut, et les satisfactions sont nombreuses. Proposer un devis parfaitement adapté, savoir l’éleveur content, c’est gratifiant. Mais l’aspect que je préfère, c’est le contact avec la nature. Quand je marche à travers la plaine, le matin, pour aller à la rencontre d’un éleveur, je sais que j’ai choisi le bon métier !