En quelques lignes
Le vacher ou la vachère aide l’exploitant agricole durant le cycle de l'élevage de bovins, il ou elle intervient au quotidien auprès de l'animal.
Dans la filière du lait, le vacher ou la vachère seconde l’exploitant agricole durant le cycle de l’élevage de bovins. Il ou elle se charge ainsi de la traite, de l’alimentation et de la maternité des animaux. Il ou elle peut également être responsable de l’entretien des bâtiments. Son quotidien est rythmé par la nature et les besoins du troupeau.
Un métier au contact des animaux : devenir vacher permanent
Le vacher fait partie des agents indispensables au sein d’une exploitation. Son rôle est de seconder l’éleveur. Cela implique de traire des vaches, prodiguer aux animaux les soins nécessaires et surtout, préparer leur alimentation.
Sa présence est indispensable, jour après jour.
Vacher ou vachère : bien plus que des gardiens du troupeau
Dès qu’il prend son poste à 6 h du matin, le vacher s’engage dans une activité diversifiée : il est responsable de la première traite, puis entretient le bâtiment. Il s’assure que toutes les bêtes sont en forme et qu’elles s’alimentent bien.
Il veille ainsi à la qualité de l’alimentation de chaque vache : mélange de foin frais ou ensilé avec des tourteaux et des aliments en complément.
A ce titre, le vacher, véritable relais de l’exploitant, est une source d’information précieuse pour les intervenants professionnels extérieurs, comme le vétérinaire et l’inséminateur.
Il peut noter tout changement dans le carnet de santé.
Ce poste constitue un tremplin pertinent pour les jeunes qui débutent dans la filière du lait. Il permet de connaître toutes les facettes de l’industrie laitière.
Le quotidien des vachers : un travail physique, en plein air
Pour devenir vacher, il est important d’avoir conscience d’une certaine exigence de condition physique liée à ce métier de plein air, au contact des animaux.
Il demande de supporter les horaires décalés et de s’occuper de bêtes qui peuvent peser près de 500 kilos. Les conditions de travail des vachers sont parfois difficiles. Ils doivent faire face aux aléas climatiques, aux imprévus mécaniques ou un vêlage, aux périodes de travail intense, etc.
Après quelques années en poste, s’il gagne suffisamment en autonomie, le vacher peut être promu responsable d’élevage. Pour ceux qui optent pour une formation complémentaire, ils peuvent aussi devenir techniciens d’élevage ou même éleveurs laitiers. Ce métier a aussi donné lieu à une déclinaison : le vacher remplaçant.
Comptant parmi les piliers de l’exploitation laitière, le vacher est le premier responsable des troupeaux de vaches laitières. Il se charge de les nourrir, de les traire et de veiller à l’entretien des étables. La vigilance fait partie des qualités primordiales dans ce métier. Pour l’exercer, un bac Pro conduite et gestion des exploitations agricoles et systèmes à dominante élevage est le minimum requis.
Formation :
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Témoignage
Témoignage d’un vacher
Lieu : Nord de la France
Q. Être vacher, c’est… aimer les vaches ?
R. C’est la première condition, bien sûr ! Il faut être à l’aise avec les bêtes. C’est un métier exigeant, car les journées sont longues et le rythme est soutenu. Il faut connaître parfaitement le troupeau, mais il faut aussi rester ouvert sur l’extérieur pour pouvoir progresser, apprendre et se former, sur les aliments ou sur le contrôle laitier par exemple. C’est important de pouvoir en discuter avec des professionnels, échanger des informations et s’améliorer.
Q. Un métier pas tout à fait comme les autres ?
R. Il faut être passionné ! En ce qui me concerne, j’aime profondément le contact avec les animaux, j’ai appris à traire à 11 ans. Je considère le troupeau [de mon patron] comme le mien et j’en suis fier. Mon projet serait de me lancer dans le concours Prim’Holstein [la race des vaches du troupeau], juste pour le plaisir, par passion, car mon responsable n’est pas très chaud. Par fierté aussi, pour montrer le troupeau, présenter la race et ses qualités laitières, faire valoir mon métier.
Q. Et demain ?
R. J’ai trouvé ma voie. Avec six ans d’expérience et grâce à mon employeur qui m’a impliqué dans les projets et les bilans, je peux espérer m’installer bientôt. C’est pour moi un véritable défi !